ARCs

L’inscription à un ARC est obligatoire pour
chaque étudiant·e du semestre S03 au semestre S09.

Entre réflexion théorique et production plastique, entre champs de l’art et du design, entre contribution personnelle et création intensément collective, les Ateliers de Recherche et de Création (ARCs) sont des entités pédagogiques, des espaces de réflexion et de travail, qui ont pour spécificité d’être obligatoirement transversaux et codirigés pour garantir une pluralité de points de vue.

Chaque ARC propose un enseignement à la fois théorique et pratique, et fait appel à un grand nombre d’interlocuteurice·s extérieur·es (chercheur·es, experts, artistes, designers, etc.) qui sont convié·es dans le cadre d’une conférence, d’un workshop, ou d’une journée d’étude ou colloque.

Les ARCs ne se substituent ni aux cours, ni aux entretiens individuels ou aux séances d’accrochage critique organisées avec les étudiant·es. Ils résultent d’une démarche transversale et transdisciplinaire, qui les inscrit entre recherche fondamentale et enseignements spécifiques, permettant l’émergence de la création, de l’innovation et de leur projet de recherche plastique.

Au travers de toutes les phases du processus de création, de la conception à la monstration finale, les étudiant·es s’impliquent en intervenant de manière autonome et en même temps interactive avec le groupe, avec pour objet la réalisation d’un projet d’envergure, sous l’autorité et les échanges critiques des enseignant·es, expert·es et autres artistes invité·es.

Carlos Castillo

Art – anthropocène, histoire et devenir

L’ARC Art et Anthropocène, histoire et devenir, souhaite développer une manière de concevoir et d’expérimenter l’art aujourd’hui, en tenant compte des enjeux écologiques (Dérèglement climatique, santé planétaire et état des ressources), des nouveaux comportements et des récits liés aux changements radicaux que doit engager notre société. Comment créer, plasticien.ne.s, au regard de cette nouvelle donne ? Comment promouvoir un art qui sollicite la prise de conscience écologique de façon pertinente dans nos créations artistiques ?

En essayant de :

→ Réduire au maximum notre bilan carbone, avec le moins possible de l’utilisation des transports aériens, la voiture, et toutes les énergies fossiles ;
→ Un meilleur recyclage des matières utilisées
→ Un contrôle plus équilibré de nos modes de consommation, écoresponsables, avec des produits durables, économes en énergie, écologiques, équitables, issus de fournisseurs locaux.

L’Anthropocène appelle des transformations, sources d’imagination et de créativité, dans le respect de la nature et de la vie. Elle remet en cause nos représentations et nous pose de nouveaux questionnements :

→ Quels liens devons-nous recréer avec la Terre et le vivant ?
→ À quoi serons-nous confrontés : Effondrements, bouleversements, basculements, incertitudes, instabilités, renoncements ?
→ La reconnexion à la nature et à son esthétique n’est-elle pas primordiale pour les arts ?
→ Comment travailler en art avec la nature, le milieu rural proche, les éléments naturels que nous devons préserver et protéger ?

L’ARC propose des séances en interne, mais aussi avec des artistes et théoricien.ne.s invité.e.s, sur des sujets qui poseront les bases et les enjeux de la création plastique et de l’art actuel. Paul Josef Crutzen, prix Nobel de chimie, a proposé le terme Anthropocène en 1995, un terme dorénavant relayé par tous les médias de manière massive. Celui-ci inspire un mouvement artistique mondial. Les travaux des artistes de l’Anthropocène adoptent les formes les plus diverses. Leurs oeuvres, parfois dématérialisées, empruntent aux techniques d’investigation des scientifiques, des journalistes et des lanceurs d’alerte. Ils s’inspirent également des pratiques qui sont celles des paysans ou encore des peuples autochtones.

 

ACTIVITÉS PARALLÈLES
→ Proposition d’un voyage, visites d’expositions : centres d’art, galeries, musées, et visites de laboratoires scientifiques INRAe Dijon, Agrosup, Réserves Naturelles de France, MSH, autres.
→ Organisation d’une exposition d’étudiant.e.s mi-mars 2025, à l’église St. Philibert et un Singe en hiver, de l’option art et neurosciences dans le cadre de la semaine nationale du cerveau, avec des labos CSGA et CEA de Dijon.
→ Organisation d’une restitution de l’ARC avec le projet RITM-BFC, dans un lieu à Dijon (à définir).
→ Animation la fresque du Climat, recherches avec le Museum d’histoire naturelle, jardin de l’Arquebuse, découverte du paysage local et viticole, expérience de la marche pour dessiner, créer avec le paysage.

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Facilité à la prise de parole au regard du travail mis en œuvre.
→ Mise en perspective des recherches, outils et techniques.
→ Élaboration d’une méthode de travail.
→ Analyse et mise en évidence des propos conceptuels des œuvres produites

ÉVALUATION
→ Suivi continu.
→ Accrochages individuels et collectifs, débats en interne et avec les personnalités invitées.

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours.
→ Qualité et pertinence du travail fourni.
→ Capacité à mettre en perspective les projets et à citer ses enjeux.
→ Investissement personnel et collectif.
→ Origine et progression du projet, cohérence, structuration de la démarche.
→ Prise de risque, production, présentation des travaux, qualité des réalisations.

Diane Blondeau
Lambert Dousson

Arts du son

Quand on dit « Arts du son », on utilise un terme un peu fourre-tout qui englobe les musiques électroniques expérimentales, les bricolages sonores acoustiques ou électriques, les performances qui jouent avec les espaces, les installations sonores… tout ce qui sort en fait des formats consacrés rock, pop, jazz ou électro… mais les arts du son peuvent aussi représenter, plus qu’un genre bien spécifique, une attitude, un rapport aux sons, un faisceau de pratiques, aussi bien apparentés aux musiques contemporaines qu’aux mondes de la performance et des arts plastiques.

Pour des compositeurs comme John Cage dès les années 50, et plus tard Alvin Lucier, James Tenney ou La Monte Young, il s’agissait de proposer à la fois pour les interprètes et pour l’auditeur de véritables expériences d’écoute, jouant avec les paramètres mêmes du son : distorsion du temps, déploiement des sons dans l’espace acoustique, jeu avec les dynamiques, du quasi inaudible jusqu’au très très fort… Pour les créateurs sonores d’aujourd’hui, il s’agit de repenser nos rapports à l’écoute, aux codes du concert et du spectacle, aux genres musicaux.

L’ARC « Arts du son » propose une série de rencontres, conférences et workshops à la découverte des esthétiques et pratiques des arts du son, à destination des étudiant·e·s de l’ENSA Dijon, musicien·ne·s instrumentistes ou électroniques ou non-musicien·ne·s.

Ils mettent notamment à disposition des étudiant·es un instrumentarium singulier – mini-synthés, planches à clous, micros-contacts, consoles de mixage mise en feedback, magnétos K7… et les invitent à inventer collectivement leur propre vision et interprétation d’œuvres emblématiques des musiques expérimentales – partitions-textes ou notations graphiques.

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Approfondissement des connaissances (théoriques, historiques, pratiques) du médium son et de la musique (mise en espace, pensée du geste, jeu collectif…)

ÉVALUATION
→ Réalisation(s) sonore(s), participation aux cours et aux workshops ainsi qu’aux concerts associés.

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours.
→ Qualité de la recherche et de la mise en œuvre pour des travaux sonores liés ou non à l’image, l’espace, l’objet, etc.
→ Justifications et références des partis pris.
→ Investissement dans la recherche et la création.

Jean-Sébastien Poncet
Hélène Robert

Des Terres

Comment prendre soin de la terre, convenir de ses usages, les dessiner, les penser, vivre et faire avec ?

Ce sont les questions générales dont cet ARC tentera de s’emparer. À notre échelle, nous avons à l’ENSA Dijon la chance de bénéficier de lieux d’extérieurs : faire l’expérience du jardin de l’école comme lieux d’expérimentation des pratiques artistiques liées aux sols et aux vivants – et du point de vue du design : étudier des façons de dés-anthropocentrer les usages.

Cette année, nous proposons de porter nos investigations sur la présence de l’eau dans les sols urbains. Il s’agit de concevoir et réaliser des objets et des installations qui, par exemple, mettent en scène un cycle de l’eau, permettent de désimperméabiliser des sols, capter de l’eau et/ou la redistribuer.

 

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Sculpture, installation, architecture du vivant
→ Approche des pratiques relationnelles en art et en design (commandes publiques par exemple)
→ Connaissance pratique du vivant, jardinage
→ Développement des pratiques de l’enquête en art et en design

ÉVALUATION
→ Contrôle continu.
→ Mise en espace des recherches en fin de second semestre.

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours
→ Participation, échanges, entraide
→ Pertinence de la proposition
→ Qualité plastique

Germain Huby
Lydie Jean-Dit-Pannel
Lambert Dousson

Filmer aux limites

Aux limites de soi, aux limites du réel, de ses peurs, du possible, de la loi, des normes, des contingences, des autres, des paysages… Il s’agira d’être des explorateurs-exploratrices filmeurs-filmeuses des bruits du monde.

Fort·es de visionnages commentés et analysés (Werner Herzog, Vincent Munier et Marie Amiguet, Agnès Varda, Johan van der Keuken, Robert Morin, Peter Watkins, Lewis Bennett, Morgan Spurlock, Frederick Wiseman, Martin et Osa Johnson…), de conférences, d’un déplacement pour assister à un festival, les étudiant·es réaliseront un film documentaire sur la thématique de leur choix, de l’intime au géopolitique, des luttes sociales aux sports extrêmes, des absurdités de l’actualité à la beauté de la nature, mais toujours à un pas des limites.

Fabrique de nos réalités, cet atelier abordera la question des enjeux de la pratique documentaire contemporaine. Il invitera les étudiant·es chercheur·euse·s à se positionner sur des sujets de société actuels, et à s’inscrire dans une forme singulière et engagée. Tout en questionnant l’infinité des dispositifs possibles aujourd’hui, de la caméra 16 mm aux intelligences artificielles, et la nécessité de fabriquer de nouvelles images ou de partir d’images existantes (archives de famille, de l’INA, de la NASA, des cinémathèques…), elles et ils réaliseront un objet filmique engagé qui part du point de vue d’un artiste pour rencontrer un public.

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Acquisition des savoirs liés à la pratique documentaire (des opérateurs des Frères Lumière, en passant par Jean Rouch et Edgard Morin, jusqu’à Agostino Ferrente)
→ Ecriture d’un projet documentaire (dossiers CNC, SCAM, différents dispositifs de financement…)
→ Compréhension des enjeux d’un documentaire (dispositif, parti pris, point de vue, distances, esthétique…)
→ Assimilation des différentes étapes d’un objet filmique, des recherches à la diffusion

ÉVALUATION
→ Contrôle continu
→ Présentations et analyses collectives lors de sessions de visionnage

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Participation assidue et ponctualité
→ Pertinence de la démarche et du sujet abordé
→ Engagement dans le travail de recherche et de réalisation
→ Capacité à mener le projet à terme

Sammy Engramer
Didier Marcel

Installations, expériences, méthodes

L’ARC est un espace ouvert et collectif qui est une réponse évidente à la philosophie des apprentissages. La sculpture et l’installation sont des pratiques qui s’envisagent d’autant mieux collectivement qu’elles imposent une immersion dans des procédures exigeantes. L’étudiant·e se projette avec concentration dans une disponibilité perceptuelle « sans limites » où il ne doit rien s’interdire a priori dans le champ des expérimentations conceptuelles et factuelles. La conscience n’est affinée qu’au contact des réalisations.

Un nouveau programme est mis en place pour les années diplômantes (3e année Art/Design d’espace, 5e Art/Design d’espace) qui rejoignent cet ARC. Il se concentre sur le projet personnel de l’étudiant·e sous forme d’expériences d’accrochages collectifs en vue de la préparation du diplôme.

ÉVÉNEMENTS CONNEXES
→ Séquences théoriques
→ Invitations d’artistes

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Connaissance, expérimentation et maîtrise des dispositifs plastiques dans le champ élargi de la sculpture et de l’installation
→ Élaboration d’une méthode de travail à partir des intentions de l’étudiant
→ Analyse et mise en évidence des problématiques conceptuelles et factuelles des projets de volume et installations

ÉVALUATION
→ L’étudiant·e sera évalué·e de manière collégiale à partir d’accrochages collectifs et corrigés/débats.

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours
→ Investissement personnel
→ Présentation des travaux
→ Origine et évolution du projet
→ Inscription culturelle du travail
→ Qualité des réalisations

Laurent Karst
Didier Marcel

Interfaces art/science et dispositifs d’espace

La société actuelle est confrontée à de nouveaux enjeux et les champs de l’art et de la science ne sont plus aussi segmentés. L’innovation nécessite aujourd’hui une approche interdisciplinaire où l’art et la science s’inspirent et se renforcent mutuellement de leurs pratiques et de leurs recherches. On assiste à de nombreuses approches nouvelles ou les chercheur·euse·s, les artistes, les designers et les architectes, collaborent, échangent leurs savoirs et leurs pratiques, créent de nouveaux contextes de connaissance et d’expérimentation, présents à travers notamment des installations d’art contemporain qui se fondent sur des problématiques liées à la science et à l’art, au regard des dispositifs d’espaces qui sont réalisés. Depuis plusieurs siècles un territoire commun s’est institué entre les arts et sciences et ce rapprochement tend aujourd’hui à se consolider. Plus particulièrement depuis ces 30 dernières années, bon nombre d’artistes contemporain·e·s travaillent autour de ce territoire de rapprochement et créent de véritables dispositifs d’espace, des espaces physiques de perception, qui révèlent ces interfaces entre art et sciences et témoignent d’un dialogue et d’une synergie nouvelle.

Le transport de la lumière

Toutes sortes d’expérimentations, basées sur le transport de la lumière, se fonderont sur des phénomènes de l’optique propre à la science, explorant de manière sensible les possibilités de propagation de la lumière, sa transformation et son parcours dans l’espace, afin de générer des formes inédites, de révéler des matérialités singulières, et de produire des images et des espaces concrets mais aussi immatériels et abstraits. Il s’agira d’inventer des dispositifs, autour d’espaces immersifs de perception, capables de matérialiser/dématérialiser la matière, de révéler l’ombre, le reflet, la texture, la couleur. Il s’agira aussi de questionner la nature même de la lumière, sa nature ondulatoire, les phénomènes d’interférence, mais aussi la nature de l’espace engagé dans ces processus, donnant lieu à des considérations imaginaires et fictionnelles. À partir des expériences très anciennes de la physique, comme par exemple le transport de l’image par la lumière, son parcours dans l’espace, sa projection et son apparition sur une surface déterminée, de nouvelles expériences pourront donner lieu à un autre transport, au sens figuré : le sentiment vif, violent, enthousiaste, plus largement le transport d’émotions ou encore le transport de nature poétique.

L’atelier art et science sera ainsi transformé en un mini laboratoire où chaque étudiant·e aura à disposition des lampes LED, des sources laser, des prismes, des lentilles de verre, des surfaces réfléchissantes, afin d’explorer ce champ, dans un premier temps, avec des manipulations de la lumière à très petite échelle. Ces expérimentations, le cas échéant, pourront être transposées dans des dispositifs artistiques de plus grande échelle ou le corps tout entier sera impliqué dans ces perceptions.

L’ARC art/science proposera également des interventions et des séminaires avec les scientifiques et chercheurs de l’Université de Bourgogne sur la nature de la lumière, des rayons laser et sur des notions fondamentales en optique. 

 

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Esprit d’expérimentation et de recherche
→ Sens esthétique
→ Curiosité, intuition.

ÉVALUATION
→ Objet, installation, vidéo, dessin, photographie

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours.
→ Méthode
→ Création, inventivité,
→ Capacité à formaliser un scénario ou un récit

Laurent Matras
Leila Toussaint
Hélène Robert

Mutations urbaines

« Jamais l’influence de l’être humain sur la biosphère n’a atteint un tel niveau. Des notions telles que l’Anthropocène ou l’Ecosophie invitant à un renversement de la perspective anthropocentriste, nous animent au quotidien dans notre pratique de l’enseignement à des futurs designers et artistes. »

Se préoccuper de la qualité de vie dans les espaces publics urbains, rendre possible, confortable la vie de proximité, diversifier les usages, rendre l’usage des espaces de la ville aux habitants tous ces travaux concourent à forger de nouvelles façons de penser, de nouvelles éthiques du partage, de nouvelles citoyennetés et mettent les objectifs de développement durable au cœur des nouvelles pratiques professionnelles enseignées à l’ENSAD Dijon.

C’est une partie importante de l’objectif que se fixe ce projet à la fois dans le caractère pédagogique très déterminé enraciné sur ces questions, mais également par l’aspect de vouloir faire, faire avec, faire à l’écoute faire ici et poser ainsi des propositions (modestes) pour une forme de ville plus sociale, plus soutenable qui ne mise pas tout sur la marchandisation et refait place à l’humain : à la rencontre, à l’échange, au jeux…

À partir d’un corpus théorique et d’expérimentations que nous rassemblons, nous nous attachons à comprendre, intuiter, expérimenter de nouvelles formes, de nouvelles attitudes, de nouvelles typologies.

• Expérimentations prospectives, installations, projections, provocations.

• Travail in situ avec des partenaires (Dijon Métropole, associations de quartier, entreprises).

• Workshops / échanges internationaux

Projet 2024 / 2025 :

L’Espace cirque est un nouveau projet culturel développé par l’association Cirq’ônflex, en lien étroit avec la Ville de Dijon sur un terrain situé au cœur du quartier de la Fontaine d’Ouche. Pensé comme un projet   artistique modulable, croisant les usages et les publics, il sera constitué d’implantation régulière de chapiteaux et autres structures itinérantes à différents moments de l’année.

Se situant à la fois dans une logique d’espace/lieu éphémère et d’espace public partagé, nous réfléchirons à des aménagements et installations artistiques, fonctionnels, et possiblement modulaires, venant prendre   place sur cet espace à certains moments de l’année (pendant et/ou hors exploitation).

 

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Travail individuel et en groupe avec des partenaires internationaux
→ Ouverture vers les problématiques contemporaines sous le prisme du design

ÉVALUATION
→ Accrochages, présentations avec divers médiums en salle ou in situ dans l’espace public

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours
→ Capacité d’analyse, aptitude à formuler des propositions prospectives
→ Méthodologie, documentation du projet
→ Qualité plastique des productions

Alain Bourgeois
Anne Brégeaut

Pratiques contemporaines de la peinture

L’ARC « Pratiques contemporaines de la peinture » regroupe des étudiant·es engagé·es dans une recherche picturale au sein d’un atelier situé dans le gymnase de l’école. Un questionnement autour des pratiques contemporaines de la peinture, de leurs spécificités et de leurs transversalités avec d’autres médiums est le moteur de nos échanges.

Ces discussions seront complétées :

→ Par l’invitation ponctuelle d’artistes autour d’une de leurs œuvres

→ Par la connivence avec le cours de gravure du conservatoire,

→ Par un workshop annuel en lien avec l’ARC

6 cours théoriques sont proposés en complément de l’ARC, chaque étudiant·e inscrit·e à l’ARC doit en suivre 2 au minimum, il s’agit de : « Aux origines de l’abstraction », « Les grandes dates de la modernité », « Questions de peintre », « Actualité exposition », « La peinture américaine » et « La couleur ».

 

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Bonne connaissance des enjeux de la peinture et de ses outils

ÉVALUATION
→ L’idée est d’accompagner les étudiant·es engagé·es dans un projet de peinture à découvrir, expérimenter et développer une singularité en lien avec l’époque.

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours.
→ Investissement personnel
→ Présentation des travaux
→ Origine et évolution du projet
→ Inscription culturelle du travail
→ Qualité des réalisations

Martine Le Gac
Patricia Brignone

Pratiques incorporées

L’ARC « Pratiques incorporées » résulte d’une collaboration entre l’ENSA Dijon et Le Dancing CDCN (Centre de Développement Chorégraphique National) Dijon-Bourgogne.

Il est conduit par deux enseignantes, Patricia Brignone et Martine Le Gac, intéressées par les questions du corps, l’identification et le développement d’une pratique artistique personnelle, l’être ensemble, ainsi que par la manière dont les diverses manifestations du champ chorégraphique imprègnent les arts visuels (et inversement).

Le but est de trouver des mots et des gestes pour penser les époques passées autant que pour inventer celle que nous traversons. La dimension pluridisciplinaire de la création (musique, vidéo, danse, etc.) ouvre de riches perspectives.

Car s’il est question d’apprécier et d’identifier ce qui nous arrive, l’ambition est aussi d’approfondir avec les participant·e·s de l’atelier comment en rendre compte dans les arts visuels ou les arts de la performance. En quoi ce qui est vécu et perçu se transforme encore dans l’espace-temps particulier de l’œuvre. Faire acte de présentation, de représentation appelle des mises en confrontation avec d’autres situations artistiques intéressantes à découvrir, investir et répertorier.

Les heures d’atelier prévoient une suite de pratique physique, des temps d’échanges et des temps d’éclairages d’ordre divers (historiques, théoriques et transdisciplinaires).

Il s’agit de proposer des explorations qui permettent à chaque étudiant·e, enseignant·e, danseur·se, partenaire de découvrir toujours plus ce qui le·la concerne et de l’incarner.

L’ambition de l’ARC est que chaque personne perçoive mieux ses propres ressources et s’y appuie pour mettre en forme un projet artistique personnel ou collectif.

 

COMPÉTENCES DÉVELOPPÉES
→ Participation physique indispensable en vue d’un travail personnel et en groupe
→ Qualités requises : l’ouverture à l’expérimentation, faire preuve de curiosité, une disposition à l’échange
→ Parmi les objectifs : mieux connaître le fonctionnement du corps, tout en approfondissant la notion et la pratique de la recherche

ÉVALUATION
→ Participation collective et recherche personnelle combinées
→ Continuité dans l’implication et capacités de propositions pour l’ARC

CRITÈRES D’ÉVALUATION
→ Assiduité et ponctualité à tous les cours
→ Implication
→ Pertinence des propositions
→ Sens critique