Équipe pédagogique

Studio son et vidéo

Luc Adami

Artiste-vidéaste diplômé de l’ENSAD Dijon en 1992, Luc Adami réalise des installations vidéo-musicales : il combine la vidéo à des sculptures-objets, poésies sonores et musiques originales. Sa pratique simultanée d’artiste, de technicien et d’enseignant permet d’apporter aux étudiant·es une réflexion sur les spécificités de l’image en mouvement et de les accompagner dans la présentation de leurs travaux.

Studio son

Diane Blondeau

Diane Blondeau est une artiste sonore. Sa pratique est celle du field-recording et de l’installation. Sa réflexion se concentre autour de l’oralité, des savoir-faire et des environnements acoustiques. Elle va à la recherche de territoires inconnus, pour les explorer, les écouter. Elle capture au travers des membranes des microphones les vibrations propres à ces espaces et tente ainsi d’en révéler le caractère acoustique. Elle cherche à redéfinir des modes de perception par tous les facteurs liés à l’écoute. Entre visible et invisible, audible et inaudible, sous forme d’installations, d’enquêtes et de témoignages, elle crée des récits où les images et les paysages sont produits par notre mémoire acoustique.

Son travail a été présenté à l’occasion de différentes expositions solos ou collectives (FRAC Bourgogne, Centre d’art de la Villa Arson, La Station, Kunst Merano etc.). Elle est artiste associée à Ici l’Onde, centre de création musicale à Dijon, et intègre le programme de résidence de recherche-création en arts sonores de l’ENSAD Dijon pour l’année 2023-2024. Elle fait partie du collectif Jeux Sonores avec Clément Canonne, Clément Lebrun, Aymeric Stamm et Sébastien Roux et collabore à la création sonore, à la scénographie ou encore à la création lumière avec de nombreux·ses artistes chorégraphiques ou metteur·euses en scène.

Couleurs, ECO, co-responsable Atelier peinture

Alain Bourgeois

Alain Bourgeois est artiste peintre, il vit et travaille à Dijon. Enseignant peinture et couleur à l’ENSAD Dijon depuis 1990, il est co-responsable d’ECO (European Colour Observatory) avec Lionel Thenadey et co-responsable de l’atelier et arc « façons de peindre » avec Anne Bregeaud et Bruno Rousselot. Alain Bourgeois est également désigner couleur sur des projets d’architecture. Il coordonne et enseigne la peinture, le design et les technologies numériques pour la prépa d’Arts Plastiques du conservatoire de la ville de Dijon depuis 1997.

Peinture, co-responsable Atelier peinture

Anne Brégeaut

Anne Brégeaut, est artiste, elle est née en 1971, et vit actuellement à Paris. Ses peintures développent un univers intime, onirique, et fantasmatique s’inspirant du quotidien. Les éléments qui l’habitent (objets, plantes, architecture personnages…) sont comme prélevés de temps et de lieux différents. C’est cette fragilité du collage, dans lequel macrocosme et microcosme se côtoient, qui questionne notre place au monde et notre vulnérabilité.

Son travail est présent dans des collections publiques (comme celle du MAC/VAL (Musée d’Art Contemporain du Val de Marne), ou dans différents FRAC ( le FRAC Pays de la Loire, le FRAC Haute-Normandie, le FRAC île de France, le FRAC –Artothèque de Limoges…)),  ainsi que dans des collections privées.

www.annebregeaut.com

Histoire des arts

Patricia Brignone

Historienne (docteure) et critique d’art membre de l’AICA – collaboratrice pour divers supports (artpress, Mouvement, Critique d’art, Switch (on paper)…), elle mène une réflexion sur les formes pluridisciplinaires dont témoignent les ouvrages Ménagerie de Verre, Nouvelles pratiques du corps scénique ; Du dire au faire ou encore certains textes consacrés aux « Objets scéniques » (Ne pas jouer avec des choses mortes) ou à Esther Ferrer (cat. du MAC/VAL ou celui du musée Reina Sofia de Madrid). Commissaire invitée pour l’exposition Sigma au CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux, elle est aussi membre du collège Danse de la Drac Ile-de-France.

 

Peinture, dessin et arts graphiques

Carlos Castillo

Artiste, et membre chercheur de art&science, Panthéon Sorbonne/ Université Paris 1, Institut acte UMR 8218. Il a organisé deux colloques et une journée d’études pour l’ENSAD Dijon : Artistes & Designers , l’Art dans l’espace urbain, en relation à l’exposition 21000 sous la commande de la ville de Dijon et du Consortium, en 2010 puis Le Dessin contemporain, 2016, avec la participation de nombreuses personnalités du monde de l’art. Expose en France et à l’internationale, Art Basel Miami, USA, à la Biennale de Porto Rico, Cuba, Japon, Allemagne…

Design graphique

Anna Chevance

Anna Chevance est designer graphique. Diplômée de l’École supérieure d’arts appliqués de Bourgogne et de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (site de Rennes), elle a co-fondé en 2011, avec Mathias Reynoird, le duo Atelier Tout va bien, une structure indépendante dont les questionnements gravitent autour des objets imprimés, de l’édition et de la typographie. Anna Chevance considère sa pratique comme un porte-voix intrinsèquement contextuel, si bien qu’elle s’applique à développer de multiples écritures en évitant tout systématisme stylistique. Le geste de création graphique doit développer les résonances possibles entre expérimentation plastique, fonctionnalité structurelle, justesse typographique et narration visuelle: voir, regarder, lire, comprendre. Anna Chevance, anciennement chargée de cours à l’Université Paris 8 et parallèlement enseignante à l’École des beaux-arts de Beaune, intervient à l’ENSAD Dijon pour accompagner les étudiants des options Art et Design, tous niveaux confondus, dans l’élaboration des projets dont les questionnements croisent ceux du design graphique. Forme éditoriale des mémoires, portfolios numériques ou imprimés, problématiques typographiques aussi variées que peuvent l’être les recherches des uns et des autres. Des cours techniques de composition typographique (Adobe InDesign) sont aussi proposés à l’ensemble des étudiants de l’école.

Site internet : Atelier tout va bien

Histoire des arts

Vanessa Desclaux

Enseignante à l’école nationale d’art de Dijon depuis 2011, Vanessa Desclaux est curatrice et critique d’art. Titulaire d’un doctorat en Curating (Goldsmiths, Université de Londres), elle articule la recherche et la pédagogie à une pratique curatoriale transdisciplinaire. Lauréate avec l’artiste Agnès Geoffray d’une bourse de recherche et de création de l’Institut pour la photographie des Hauts de France en 2023, elles développent ensemble un projet intitulé elles obliquent elles obstinent elles tempêtent, articulant une exposition, une édition et une conférence performée.
Vanessa Desclaux a travaillé dans différentes institutions artistiques (Tate Modern, Frac Nouvelle-Aquitaine MECA) et a collaboré, en tant que commissaire indépendante, à des projets dans différents lieux en France et en Europe (de appel arts centre, Amsterdam ; If I Can’t Dance, Amsterdam ; Bloomberg Space, Londres ; la Galerie, centre d’art de Noisy-le-Sec ; Frac Franche-Comté ; CRAC Alsace ; RMN-Grand Palais).

Sciences humaines - référent VHSS

Lambert Dousson

Lambert Dousson est agrégé et docteur en philosophie. Professeur de Sciences humaines, il enseigne l’histoire et la théorie critiques du design, ainsi que l’histoire des arts sonores. Ses recherches portent sur les rapports entre musique et violence, et sur le statut de la subjectivité dans les théories de l’écriture et de l’écoute musicales aux XXe et XXIe siècles. Co-directeur (avec Sarah Benhaïm) de la revue Transposition. Musique et sciences sociales(https://journals.openedition.org/transposition/), il est l’auteur de deux livres (Une manière de penser et de sentir : essai sur Pierre Boulez, Presses universitaires de Rennes, 2017 ; « …la plus grande œuvre d’art pour le cosmos tout entier… ». Stockhausen et le 11 septembre : essai sur la musique et la violence, MF, 2020), de nombreux articles, des traductions, a dirigé plusieurs publications collectives, et il intervient régulièrement dans des colloques, des séminaires et à la radio (https://hcommons.org/members/lambertdousson/). Il s’intéresse aussi à la théorie féministe, à l’écologie politique, aux jeux vidéo et aux zombies.

Design urbain

Jeremy Edwards

Jeremy Edwards est né à Liverpool, en Angleterre, et a étudié le design en 3 dimensions à l’université de Brighton.
Il vit maintenant à Paris, où il poursuit sa pratique d’atelier en tant que designer. À travers son travail, il tente de remettre en question les hypothèses, les conceptions et les significations concernant le rôle que jouent les objets dans la vie quotidienne.

Ses influences viennent des solutions ordinaires, basiques mais essentielles, que les gens trouvent en utilisant des moyens simples et des matériaux/objets du quotidien qui les entourent, afin de rendre la vie plus facile. Il pense que ces solutions peuvent élargir notre vision de ce qu’est le processus créatif et que ce processus créatif, selon le point de vue personnel des gens, peut être organisé différemment.

Il a eu des expositions personnelles dans divers musées et galeries en Europe, dont la Galeria H2O à Barcelone, le Danish Museum Art & Design à Copenhague, la Galerie VIA à Paris, le musée Boijmans Van Beuningen à Rotterdam et le Centre national d’architecture et de design de Stockholm.

Ses expositions récentes incluent: Paris Design Week 2024, Matière à penser : École nationale supérieure d’architecture, Paris-Val de Seine, 2023, Galerie Éphémère/Centre Tignous d’Art Contemporain, Fluide, Paris, 2022; Displacement Now!, AIR 3331, Tokyo, 2019; 111 Minna Gallery, San Francisco, 2019; CounterPulse, San Francisco, 2019.
Ses conférences récentes incluent : ENSA (École nationale supérieure d’architecture), Paris – Val-de-Seine, 2020; San Francisco State University, California, USA, 2019; Rhode Island School of Design, Providence, USA, 2018; Cranbrook Academy of Art, Michigan, USA, 2018.

Concernant les bourses, prix et résidences, il a reçu un Congé de recherche du ministère de la Culture, une Allocation de recherche du ministère de la Culture, des subventions du Danish King Frederik/Queen Ingrids Fund et du Danish Design Fund, le prix Design Report, Milan, et a été invité en résidences à: 3331 Arts, Chiyoda-Tokyo; CounterPulse, San Francisco; DE-CONSTRUKT [projekts], New York; IASPIS, Stockholm.

Il a également publié deux livres sur son travail.

jeremy-edwards.com
@jeremyedwardsdesign

Sculpture et volume

Nathalie Elemento

Nathalie Elemento a étudié la peinture en 1982 à l’atelier Yankel puis Antonio Segui à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris. Très rapidement son intérêt pour le dessin et la sculpture s’affirme. C’est en 1992, à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques auprès Pontus Hulten, Daniel Buren, Sarkis, et Serge Fauchereau que son travail se détermine et elle sera en 1993 pensionnaire « sculpteur » à l’académie de France à Rome, Villa Medici. Chevalier des arts et des lettres sa pratique, de l’enseignement débute à l’Université de Cape Town, en Afrique du Sud. Elle a enseigné dans les départements art, design et communication visuelle en Ecole Supérieure d’art en France ainsi qu’à l’ENSCI les ateliers en design option dessin, et a participé à des tutorats de l’ENSA Cachan. Nathalie Elemento est représentée par la galerie Maubert à Paris et fait partie de nombreuses collections publiques et privées.

Site Internet 

Volume et installation

Sammy Engramer

Né en 1968, Sammy Engramer détient un CAP d’employé de bureau, ainsi qu’un DNSEP obtenu au sein de l’École Nationale Supérieure de Bourges (1992), il complète sa formation artistique à Nantes (post-diplôme, 1994). Sammy Engramer participe activement à la création d’événements tels que Le Festival Bandits-Mages à Bourges (1995–1997) ou le festival Rayons Frais à Tours (2005–2008). Il crée l’association Groupe Laura en 2001. Il sera co-coordinateur de la Revue Laura (2005–2024), co-initiateur du site http://aaar.fr/, co-rédacteur pour Devenir Art (https://devenir.art/), ponctuellement commissaire d’expositions, principalement plasticien.

Histoire des arts

Marlène Gossmann

Marlène Gossmann est historienne de l’art et docteure en histoire de l’art contemporain.

Depuis 1996, ses travaux de recherche portent sur l’art des femmes au XXe et XXIe siècles. Elle a publié des articles scientifiques sur L. Model, G. Amer, notamment. En 2006, elle a soutenu un Doctorat à l’Université de Bourgogne sur Les Artistes femmes à Paris dans les années 1920 et 1930. Cette thèse présente l’activité des plasticiennes qui ont évolué dans les foyers parisiens de la modernité. À travers cette étude, elle réévalue la contribution des créatrices au sein des avant-gardes historiques. Aujourd’hui, ses axes privilégiés sont la question des genres, de l’idéologie et des productions culturelles contemporaines. Depuis 2005, elle intervient dans le cadre des ateliers périscolaires d’arts plastiques du Conservatoire Régional de la ville de Dijon. Depuis 2013, elle enseigne à l’ENSAD Dijon.

Cinéma et vidéo

Germain Huby

Son travail s’attache aux images générées par l’industrie et les individus, par ce qu’elles disent de nos comportements et du conditionnement politique, économique, religieux, esthétique et moral qui nous anime. Il prélève, collectionne et détourne des motifs populaires issus de la télévision, l’internet, le cinéma, la radio, l’espace public ou privé. Il articule les images et les sons, pour mieux révéler les stratagèmes de manipulation et de formatage qu’ils recèlent, de façon souvent latente. Il questionne également le médium, qui joue un rôle fondamental dans le processus de communication et de représentation. Ses vidéos, photographies, romans graphiques ou installations invitent le spectateur à une réflexivité, faisant souvent appel à des formes humoristiques et décalées. Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions monographiques ou collectives, en France et à l’étranger, ainsi que de multiples diffusions en festival et en télévision (Arte et Canal+). Il est édité par Le Tripode et Delcourt.

Atelier vidéo

Lydie Jean-Dit-Pannel

Lydie Jean-Dit-Pannel questionne l’image depuis 30 ans au travers de projets au long cours.

Aventurière solitaire, amoureuse blessée et guerrière survivante, Psyché s’est imposée comme l’alter-égo artistique de Lydie Jean-Dit-Pannel. Par le biais de cette héroïne antique pensive, dans le sillon de la figure du papillon Monarque dont l’artiste se pare le corps par un tatouage lors de chacun de ses voyages, Lydie déclame par ses œuvres – photographies, vidéos, performances, installations et textes – sa déception face à une humanité qui court à sa perte. Lors de ses errances à travers les paysages toxiques de la planète, Lydie Jean-Dit-Pannel engage son oeuvre et son corps pour alerter et dénoncer l’absurdité du monde contemporain. Elle vit et travaille à Malakoff.

Design d’espace

Laurent Karst

Laurent Karst est architecte designer, diplômé de l’École d’Architecture de Strasbourg et de la Domus Academy de Milan en design industriel. Lauréat du prix de la Villa Médicis en 1995 pour une recherche sur l’utilisation des déchets industriels, il travaille ensuite dans différentes agences internationales d’architecture, notamment au sein de l’agence Jean Nouvel. En 2006, il crée Atelier 16 – architectures et développe des projets d’architecture à petite échelle et de design, avec une attention particulière pour les matériaux bruts et leur mise en œuvre, avec une forte empreinte plastique, artistique et environnementale. Parmi les projets les plus marquants on peut citer l’aménagement intérieur et le design des mobiliers et luminaires édités en France et à l’étranger pour la Cité du vin à Bordeaux et un design de maison prototype en ossature bois en région parisienne.

Il est en 2005 le co-fondateur avec Jean-Marc Chomaz, artiste/physicien, et François-Eudes Chanfrault, compositeur, du collectif Labofactory qui se fonde sur la construction d’un territoire commun entres les arts et les sciences, et une approche pluridisciplinaire, à travers une trentaine d’œuvres et expositions à l’international.

Enseignant à l’école nationale supérieure d’art et design de Dijon en design et en architecture, il créé, en 2014, un atelier de recherche Art et Science qui met en relation des étudiant·es en art et en design et des chercheur·euses de la Faculté des Sciences de Dijon.

Il a été également, de 2017 à 2019, chargé de mission à l’École Polytechnique pour le développement de modules d’enseignements en Art et Science et a accompagné en design différentes Start up portées par le centre » X Novation » de Polytechnique.

Depuis 2019, Laurent Karst, initie une nouvelle collaboration avec le chercheur et compositeur Filippo Fabbri, avec plusieurs projets artistiques issus des travaux de Fizeau, Chladni, Lissajou et Galilée au sein du collectif Percept-lab.

En 2021 Laurent Karst, soutient à la Sorbonne, une thèse de Doctorat intitulée « Interfaces Art/ Science et dispositifs d’espaces », qui fait le lien entre l’approche théorique de cette synergie entre art et science et sa pratique artistique.

Il dirige actuellement avec Vincent Boudon, physicien/chercheur, Filippo Fabbri, chercheur/compositeur et Carlos Castillo, artiste, le programme de graduate du nouvel Etablissement Public Expérimental de l’Université de Bourgogne intitulé ASA, « art, science, anthropocène ».

labofactory.com

percept-lab.com

atelier16-architectures.com

Histoire des arts

Martine Le Gac

Martine Le Gac est titulaire d’un DEA d’Histoire de l’Art de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et du Diplôme Spécial de Muséologie de l’Ecole du Louvre. Assistante du conseiller aux arts plastiques à la DRAC Centre de 1987 à 1989, elle a ensuite été chargée de mission puis directrice du FRAC Centre de 1988 à 1995. Elle enseigne l’Histoire des Arts depuis 1997 à l’ENSAD Dijon et a été en parallèle jusqu’en 2007 : conférencière à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, assistante de l’artiste Jean Le Gac et formatrice de formateurs pour l’initiation à l’histoire de la photographie. Martine Le Gac est membre de la Commission Scientifique Interrégionale d’Acquisitions des Musées de Haute et Basse-Normandie depuis 2006 ; membre du comité de rédaction du journal Hors d’Œuvre (Appartement/galerie Interface, Dijon) depuis 2008. Elle écrit des textes, en relation avec la Granville Gallery, ou à l’occasion d’expositions monographiques, de sorties de film, ou d’éditions thématiques.

Sérigraphie-Infographie, co-responsable Atelier Image fixe

Philippe Mailhes

Au centre de la pratique de Philippe Mailhes se trouve le questionnement des « gestes » qui structurent et identifient son activité à celle d’un peintre. Bien que ces dernières années il ait plus particulièrement favorisé un travail d’atelier traditionnel autour du tableau en tant qu’objet, il n’envisage pas d’opter pour ce seul usage de la peinture. Son intérêt se porte toujours non seulement sur des médiums autres mais également sur des notions comme celles de projet, d’archivage, de mémoire, de mémoires des formes ; de leurs potentiels développements au travers d’une mise en œuvre et en espace. Il compare sa pratique à une activité proche de celle de la « lecture » ou de la « relecture » du corpus qu’il constitue. Son travail a été présenté entre autres à l’Espace de l’Art Concret de Mouans-Sartoux, à l’Abbaye St André de Meymac, au Musée de Wiesbaden, au FRAC Poitou-Charentes, par les galeries Frank Elbaz et Evelyne Canus.

Sculpture et volume

Didier Marcel

Didier Marcel est né en 1961 à Besançon, il vit et travaille à Dijon.
Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Besançon, de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et de l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques de Paris, Didier Marcel enseigne à l’ENSAD Dijon depuis 2006. Il développe un travail qui porte sur la relation et les sentiments ambivalents que l’homme contemporain entretient avec la Nature tenant à la fois de la nostalgie et de l’impossibilité. Les formes autonomes sont obtenues par des moulages d’éléments naturels (terres labourées, arbres, rochers) qui accèdent à une autre réalité par une somme d’opérations telles que le cadrage, le flocage des surfaces, le redressement au mur ou la surélévation. Ces dix dernières années, Didier Marcel a exposé dans les grandes institutions culturelles internationales : Musée d’Art moderne de la ville de Paris, Hyde Park Art Center de Chicago, Mudam Luxembourg, Grand Palais à Paris, Musée d’art contemporain de Lyon, Mamco de Genève, etc. Ses œuvres font partie des collections, entre autres, du Centre Georges Pompidou de Paris, du Musée d’art moderne de la Ville de Paris, du Fonds National d’Art Contemporain, du Frac Bourgogne.

Design d’espace et objets situés

Laurent Matras

Laurent Matras est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en architecture intérieure et suit ensuite une spécialisation en design de mobilier.

Il fonde avec Fabien Cagani le studio Delo Lindo dont les pratiques croisent le design d’espace, la scénographie, le design d’objet, de mobilier et le design industriel pour de grands groupes français.

Parallèlement ces pratiques nourrissent des projets de recherche qui interrogèrent très tôt les questions liées à la saturation et la surproduction des artéfacts produits par l’industrie et leurs potentiels détournement pour concevoir de nouveaux objets.

Leur travail est présent dans les collections du Fond National d’Art Contemporain, du musée des Arts Décoratifs et du Centre Pompidou.

À l’ENSAD Dijon parmi ses activités d’enseignement, il a fondé avec Jean-Pierre Tixier l’Atelier de Recherche et de Création sur les mutations urbaines (MUUR).

Anglais

Linda McGuire

Linda McGuire est née en Écosse et a grandi au Canada. Elle a obtenu un double diplôme après des études au sein du Département de langues et littératures françaises et du Departement of Classics à l’Université McGill (Montréal, PQ, Canada). Elle obtient par la suite une Maîtrise de Littérature ayant pour sujet l’histoire ancienne à l’Université d’Édimbourg en Écosse. Elle donne des cours d’ouverture en anglais comme Writing on the Wall et The Biography of an Object. Sa recherche se concentre sur l’écriture, plus précisemment la correspondance des femmes dans l’antiquité romaine. Elle participe régulièrement à des colloques en France et à l’étranger.

 

Anglais

Kelly Mulligan

Atelier de fabrication

Damien Pasteur

Il supervise l’activité de l’atelier, en assure sa gestion matérielle, et accompagne les étudiant·es dans la réalisation de leur projet personnel. Enfin, il est garant de la sécurité de cet espace de travail.

Design d’espace

Jean-Sébastien Poncet

Il est designer industriel de formation. Il exerce depuis 2010 à Saint-Etienne. Ses créations dont la force poétique s’écrit dans l’économie des moyens, interrogent leur dimension de marqueur du territoire. Points de convergences des flux environnementaux, des situations et des sens, elles témoignent d’un regard sur les fonctions de métabolisation de l’objet sur l’espace, à ses différentes échelles.

On trouve son travail aujourd’hui aussi bien dans l’espace domestique au travers de l’édition contemporaine (ESE édition sous étiquette, Galerie Georges Vernay-Caron) et des créations conjointes avec des Artisans que dans l’espace publique (Etablissement publique d’aménagement de la ville de Saint-Etienne, Grand Lyon, Conseil Général de la Loire) sur des missions qui vont de l’accompagnement à la maîtrise d’oeuvre-maîtrise d’usage et préfiguration échelle 1- à la création d’équipements et mobiliers spécifiques.

Ces dernières années l’ont vu intervenir plus précisément sur un design social, dans lequel maitrise d’usage, implication habitante et architecture humaine deviennent les pièces constructives d’une pratique de dessin des espaces et des situations.

Scénographie et design d’espace

Hélène Robert

 

Scénographe, architecte d’intérieur, diplômée de l’école Camondo, certifiée CFAI, Hélène Robert oriente son parcours vers de grands projets d’architecture et d’urbanisme jusqu’à la création d’Arc-en-Scène à Paris, son atelier de scénographie et d’architecture intérieure créé avec Anne Carles architecte, Arc-en-Scène regroupe aujourd’hui 4 associées, architectes et scénographes.

Leurs terrains d’expression sont la scénographie d’exposition, la scénographie urbaine, le design d’espace en privilégiant la pluralité des échelles et la diversité des thématiques.
Au carrefour des pratiques artistiques, les réalisations scénographiques convoquent des expressions plastiques et audiovisuelles multiples dans une approche contemporaine.

Engagée dans des projets et concours, en Europe et en outre-mer, les questions de transition écologique et de mutations urbaines sont inscrites au cœur des projets qu’elle conçoit et développe en équipe en partie depuis l’Espagne. Elle assure la conception et le suivi des réalisations des projets au sein d’Arc-en-Scène en privilégiant une approche sensible, transversale, notamment dans les milieux de l’architecture et du paysage avec une attention spécifique envers tous les publics dans une logique d’inclusion.

Elle enseigne la scénographie et le design d’espace depuis 2012 à l’ENSAD Dijon.

Site internet : http://www.arc-en-scene.net/

Photographie, co-responsable Atelier Image fixe

Pascale Séquer

Pascale Séquer est photographe plasticienne.

Les expériences humaines  ancrées sur un territoire l’attirent et font l’objet de son travail photographique. Installé dans la région transfrontalière France / Belgique, il explore ce territoire à travers le prisme des cultures populaires.

Depuis 2019, Pascale Séquer est engagée dans le  projet de recherche artistique  » De l’usine au cinéma » autour de la mémoire des groupes Medvedkine de Besançon (… »expérience sociale audiovisuelle menée par des réalisateurs et techniciens du cinéma militant en association avec des ouvriers de la région de Besançon et de Sochaux entre 1967 et 1974″…) dirigé par Marta Alvarez, Maître de Conférences à l’Université de Franche-Comté.

Intervenant dans diverse structures d’enseignement culturelle et associatives, elle collabore régulièrement avec le pôle image et son, Nicéphore Cité de Chalon- sur- Saône et avec l’APARR, association des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bourgogne-Franche-Comté.

Administratrice de Plan9, association dijonnaise qui promeut le cinéma indépendant, elle fait partie du comité de sélection des films pour le festival international du court métrage « Fenêtres sur courts ».

Design graphique

Susanna Shannon

Fondatrice de Design dept, Susanna Shannon est une directrice artistique de presse, particulièrement remarquée pour son travail typographique, qui constitue l’identité de ses productions. Et comme la pratique du graphisme consiste en de multiples applications, on retrouvera cet esprit dans des catalogues d’expositions, dans une revue Irrégulomadaire, comme dans des cours destinés à des étudiants des beaux arts : comment faire des publications.

Susanna Shannon a notamment été directeur artistique du Nouvel Economiste, a redesigné l’Expansion et les Inrockuptibles, et a fait la DA des unes de Libération pendant la présidentielle de 2012. Pour Design dept, elle a réalisé les catalogues des expositions Beuys, L’informe, Le Temps Vite, Elles@centrepomidou, Bertrand Lavier, Crumb, L’asile des photographies [Prix Nadar 2013], Attica [TDC 2018].

Après avoir vécu à Tokyo, New York, Londres et San Francisco, Susanna Shannon enseigne à la Villa Arson à Nice et vit et travaille à Paris.

Atelier vidéo

Lionel Thenadey

Né dans le système de particule numérique technologique Lionel Thenadey vit et travaille à Dijon. Il a collaboré avec des artistes de la scène contemporaine (Françoise Quardon, Franz Erhard Walther, KeesWisser, Marc-Camille Chaimowicz, John Batho) et à des réalisations vidéos/photographies numériques. Responsable de l’atelier vidéo et compositing, il enseigne la vidéo et les trucages numériques sous toutes ses formes et a été l’initiateur d’ECO (European Colour Observatory) en 2005 avec Alain Bourgeois et Bernard Metzger.

Histoire, théorie et actualité de l’art

Pierre Tillet

Après ses études de philosophie (il est titulaire d’une maîtrise), Pierre Tillet a exercé les fonctions de journaliste puis de critique d’art. Il est auteur de nombreux textes consacrés à des artistes et des designers tels que Jean-Marc Bustamante, Delphine Coindet, Matali Crasset, François Curlet, Konstantin Grcic, Bertrand Lavier, Gerrit Rietveld, Ettore Sottsass, Veit Stratmann, Xavier Veilhan, etc. Il collabore aux Cahiers du Musée national d’art moderne. Une chose en entraînant une autre, sa pratique de critique a été enrichie par celle de l’enseignement de l’histoire de l’art et de l’architecture (à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon), puis par un travail de recherche. Il soutiendra en 2018 son doctorat en histoire de l’art (intitulé « l’artiste producteur d’espaces ») à l’Université Paris IV Sorbonne. Ses investigations sont consacrées aux rapport entre sculpture et architecture à la période moderne et contemporaine. Ce cadre théorique est aussi celui dans lequel s’inscrit son premier ouvrage, L’Espace vertical. Colonnes et obélisques dans la sculpture du XXe siècle à aujourd’hui (Bruxelles, La Lettre volée), à paraître en 2018. Aux côtés d’Astrid Handa-Gagnard et de Xavier Douroux, il a été l’un des commissaires de l’exposition « La Peinture en apnée » au Frac Bourgogne (Dijon), en 2017.

Design urbain

Leïla Toussaint

Paysagiste Concepteur diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles

www.mayottoussaint.fr

Après des études scientifiques (Maîtrise de Biologie) et une expérience en tant de chef de projet, Leila Toussaint créait avec Vincent Mayot son agence en 2008. Depuis 20 ans, l’agence Mayot & Toussaint travaille sur de nombreuses échelles, du grand territoire jusqu’aux détails de projets, aussi bien en étude et programmation qu’en réalisation. Ils répondent principalement à de la commande publique, et gèrent entre 20 et 30 projets par an.
Leur philosophie de travail s’appuie

sur une compréhension sensible et poétique de l’espace,
sur une simplicité, un minimalisme dans l’esthétique du projet.
Sur un ancrage du projet en tirant parti au maximum de l’identité du lieu.
Sur un respect de l’environnement.
Sur la place de l’homme et de l’usage au cœur du projet.
Leur agence est associée au réseau Oppidumsis depuis 2013, réseau solidaire de réflexion, d’échanges, d’expérimentation et de pratiques créé en 2000 par des professionnels de l’aménagement. Il est composé de 11 bureaux d’études et agences qui ont décidé de mettre leurs moyens intellectuels et matériels en commun pour répondre aux attentes des maîtres d’ouvrage dans les domaines de l’aménagement et du développement.

Français langue étrangère

Charlélie Vuillemin

Enseignant de français langue étrangère depuis plus de 10 ans, il a enseigné dans de nombreux pays avant de revenir à Dijon où il exerce dans plusieurs écoles. Son approche du français est à la fois ludique et communicative afin de favoriser la prise de parole spontanée tout en travaillant sur l’écriture.